dimanche 25 novembre 2012

Rodéo à Pornichet

5 Beaufort SSE  PM à 14h20 coeff 58

Marie-Laure, Anny, Mélanie
Pierre-Dominique, Alain, Franck, Hervé, Bruno, Thierry
Yannick, Michel, Philippe, Eric, Mohamed, Alex, Christian

Dès l'arrivée au club sous un ciel pourtant clément je suis prévenu par une vague rumeur au sujet des conditions météo (et quand je parle de vague cela va être en ce qui me concerne prémonitoire).
Voilà ce que j'arrive à capter : cela risque d'être une sortie un peu mouvementée, un vent Sud/Sud-Est devrait se lever dans le courant de la journée.
Et quand on parle de vent, on parle d'un vent force 5, plus rafales
Frank prend donc la sage décision d'aller rejoindre les Evens avec comme solution de repli la baie de la Baule (Bien connu pour son charme et ses vagues de 2 mètres!).
Après le chargement rapide de la remorque (nous ne sommes aujourd'hui que 16), nous partons pour le port d'échouage de Pornichet.
Rapidement sur l'eau nous progressons à l'abri du port et une fois passé la digue, le vent et les vagues de face me donneront l'occasion de prendre mon premier bain. J'en parle calmement aujourd'hui mais hier dans l'eau accroché au bateau, je ne faisais pas trop le malin. Dessaler est une bonne occasion de dédramatiser (après une bonne montée du niveau de stress et baisse de la température corporelle) et une bonne occasion aussi de voir que la sécurité dans le groupe est au top.
En un tour de main le bateau fut vidé, retourné et avec l'aide active de Christian, Alain et Pierre-Dominique, j'étais de nouveau opérationnel. Ne manquait plus qu'à récupérer une pagaie et nous pouvions repartir.
Comme chacun sait, l'angoisse est vite communicative, et j'ai appris plus tard que Mohammed, ayant eu vent de ma mésaventure, avait aussi goûté aux plaisirs du bain. Appris plus tard car j'étais, à ce moment là, occupé, après avoir dérivé vers la plage à revenir contre le vent avec Marie-Laure et Christian en soutien. Je crois que le groupe avait alors renoncé à rejoindre les Evens comme c'était prévu, pour se replier vers la baie et surfer.
Enfin à l'abri du vent le long du port de Pornichet, et après une pause (+ biscuits), le groupe se reforme... et se sépare de nouveau.
Pour les plus aguerris, faire le tour du port ou aller surfer vers la plage où phiphi aura aussi droit au déssalage, pour les autres un retour tranquille vers le port d'échouage.
Nous finissons cette journée par quelques biscuits, thé ou café. Nous repartons à la tombée de la nuit, Le port d'échouage était découvert à marée basse, contrastant drôlement par rapport à l'après-midi agitée.

je retiendrais de cette sortie plusieurs choses :
- Essayer de ne pas s'arrêter trop longtemps dans le rythme des sorties.
- Ne pas utiliser une pagaie de loisirs, légère mais inadaptée.
- Autant essayer de ne pas perdre sa pagaie, les mains c'est bien mais pas suffisant.
- Les cale-pieds, c'est hyper important, quand on en perd un, ça devient tout de suite plus compliqué.
- L'humour réconfortant d'Hervé : "C'était une sortie facile !"

à Samedi pour de nouvelles aventures !
Bonne semaine,
Alex



1 commentaire:

  1. "Une sortie facile" c'est un trait d'humour.Nos premières sorties dans de telles conditions non pas toutes été glorieuses,mais il y a si longtemps et la mémoire est parfois sélective.
    Hervé.

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