dimanche 26 août 2012

La Vilaine

Samedi 25 août 2012
c'est trop gros en mer !


Marie-Laure, Françoise, Cathy, Mélanie, Anny, Martine
Michel, Gérard, Roger, Yannick, Sylvain, Philippe, Pierre-Dominique







Petit moment de flottement au club, les conditions météo sont musclées (rafales 25 nds ouest), plusieurs des référents habituels sont absents...
mais finalement, il n'y a pas trop de choix comme destination de sortie, et nous choisissons de naviguer sur la Vilaine depuis la Roche Bernard.
Nous préférons commencer par le bord le plus physique, vent debout, en direction du barrage d'Arzal.
Les consignes sont données à "nos perdrix de l'année", au complet pour cette sortie, de serrer la rive au plus près afin d'y trouver la moindre exposition aux rafales.
 Il faut tirer dur sur la pagaie pour avancer, et nous faisons quelques courtes pauses pendant lesquelles certains degustent les mûres sur la berge,
alors que Gentleman Rodger en profite pour offrir des nénuphars aux dames.
Dans un bras secondaire, nous croisons des SOT de location, au fardage conséquent pour les conditions rencontrées... alors que nous nous posons des questions sur la difficulté de leur retour à la base d'Arzal, Michel pense plutôt qu'ils font un aller simple au portant. Effectivement, nous verrons plus tard la remorque du loueur venu les chercher à La Roche.
Blasés, nous répondons poliment aux grands saluts énergiques de la gente féminine qui a pris place sur le pont de la Vedette Jaune qui quitte le quai, oups,
les plus perspicaces auront reconnu Dany et Raymonde qui ont fait la ballade à bord.
Il fait bon, l'eau est tiède et on se hâte lentement à prendre la décision de rentrer.
Nous croisons quelques navires au moteur, nous faisons très attention à notre route.
Devant la station de pompage, nous trouvons les si plaisantes vagues de surfs habituelles.
Le groupe s'étire, et même si le vent est portant, il faut encore trouver de l'énergie pour pagayer.
L'arrivée sur la Roche -Bernard est saluée par un gros grain suivi d'un bel arc-en-ciel.
Dégustation rapide de gâteaux puis retour, on apprécie de ne pas rincer les embarcations après ce long après-midi!
Philippe 

dimanche 19 août 2012

Le Pointeau

Samedi 18 août 2012
Le Pointeau
BM 12h17 PM 17h56 coeff 95 Vents NO 2b 



Ces idées-là

Bébé, faudrait rentrer tu vois !
Je suis en mal d'être avec toi...
Quand j'arrive au Bois Joalland, Louis Bertignac se met à jouer "Ces idées-là", une chanson qui me prend aux tripes : pas le moment de pleurer, vite éteindre la radio ! Mais il est trop tard ! Ma voiture s'est transformée en salle de concert privée, et je chante à tue-tête...
Faut pas m'laisser traîner là,
Seul avec ces idées-là...
Oh, oh, oh...

Dès que je pose le pied dans la cour du club, le soleil de plomb et le fait de retrouver du monde me redonnent la pêche. Je suis contente de revoir les adorables petits-enfants de Roger, et puis Cathy avec son grand sourire ! Même Franck, avec sa barbe de quelques jours, a un petit air de vacances...
Par un processus oligocratique assez mystérieux, il est décidé que nous embarquerons au Pointeau. La destination me convient. En fait, n'importe laquelle me conviendrait : c'est si bon de ne pas avoir à décider ! Se laisser porter par le groupe, ne plus être la maman, la pro, celle sur qui repose l'intendance...
Ne pas avoir à conduire non plus ! Je monte dans la voiture de Christian, qui se la joue aventurier (pas question de brancher le GPS !), et je profite du paysage en bavardant gaiement.

Sur l'eau, c'est encore un autre état d'esprit. Dès que j'enfile mon gilet de sauvetage, je passe en mode "sportif", concentrée sur mes gestes, et sur l'environnement. D'abord, comprendre quel est l'objectif (le château d'eau, vers la pointe St Gildas), puis pagayer. Retrouver l'ampleur du geste, le rythme, cette petite musique si caractéristique du kayak... Le bruit de l'eau, la pression de la pale sur l'élément fluide, le mouvement qui ressemble à celui des bras d'un nageur de papillon... Mes muscles qui se réveillent, me rappellent de faire de larges huits, bien fluides : plus le geste est efficace, plus je sens que je tire mon énergie des profondeurs du ventre...
Pendant les Jeux Olympiques, un de mes grands plaisirs est de regarder la Gymnastique Rythmique et Sportive : l'habilité et la grâce de ces gymnastes me fascine ! Le ruban ou les massues deviennent un prolongement de leur propre corps... En kayak, je retrouve un peu de cette harmonie : lorsque le mouvement est réussi, le kayakiste devient une sorte de centaure des mers, avec un corps de bateau, un torse humain, et une pagaie en guise de bras...

A force de rêvasser, j'ai perdu l'objectif de vue ! Non, en fait, j'ai suivi le groupe, qui a bifurqué pour surfer dans la houle, très prononcée à présent. Et zut ! Voilà que j'ai à nouveau le mal de mer ! Oh! Là! Là! On est à peine au début de la sortie... Comment vais-je tenir jusqu'au bout ?
Et là, miracle ! Coup de sifflet, rassemblement et ... incroyable ! On fait une pause ! (J'avais fini par croire que ce mot était banni du vocabulaire des costauds !) Je comprends que Viviane a eu un petit coup de mou, et que le programme va être adapté pour permettre à tout le monde de suivre (quelle bénédiction !). Bon, la pause, c'est bien, mais rester inactive n'arrange pas mes nausées... Tout à coup, je suis pressée de repartir !
Enfin, on fait demi-tour : le moral des troupes remonte.
En repassant devant le Pointeau, Gérard s'éclipse, et on continue vers la pointe de Mindin. On trouve quelques belles vagues à surf, certains en profitent pour jouer, mais Viviane, restée en retrait, décide visiblement de rentrer. Roger, inquiet, la rattrape pour l'accompagner.

Quant à moi, distraite par ces péripéties, je me laisse surprendre par une déferlante qui arrive perpendiculairement au Nuka, et vlan ! Roulade et dessalage !
Allez, pas de panique, Mélanie ! C'est le moment de mettre en application ce que tu as appris lors de ta première séance d'esquimautage ! J'essaie de me tendre en arrière pour redresser le kayak, mais ça ne fonctionne pas comme pendant le cours : je suis désorientée, je veux aller trop vite, j'ai peur de ne pas pouvoir reprendre mon souffle, avec toute cette eau qui m'arrive dans le nez... Bref, je n'y arrive pas !
Alors je déjupe (ça, c'est bon, je maîtrise !), constate que j'ai pied, en profite pour vider mon kayak, et remonter dessus toute seule comme une grande... (Je suis super fière !) Je m'apprête maintenant à me glisser dans l'hiloire quand... vlan ! Une nouvelle vague me ramène la tête sous l'eau ! Deuxième tentative : cette fois-ci, je rentre dans l'hiloire, mais la manœuvre fait tanguer dangereusement le Nuka (beaucoup moins stable que l'Elisa !)... et la vaguelette suivante fera le reste !

Avec ces plongeons répétés, j'ai largement puisé dans mes réserves en énergie : j'attends du renfort pour remonter cette fois ! Nous rejoignons Cathy, qui a dessalé également (quelle solidarité !) et les autres, qui ont réalisé de beaux surfs paraît-il. Poussés par la houle, nous reprenons notre route vers la pointe de Mindin.
Étonnamment, je ne me sens pas larguée, aujourd'hui ! Est-ce parce que j'ai progressé, ou parce que l'allure du groupe est moins rapide que d'habitude ? Les costauds se relaient toujours pour me tenir compagnie, ça me rassure, et ça me fait plaisir de discuter un peu.
Parfois, je me demande à quoi ils pensent... Est-ce qu'on cesse un jour d'avoir à se concentrer sur le moindre coup de pagaie, à rester vigilant face à chaque nouvelle vague ? En même temps, j'aime bien cet état d'attention extrême, ça m'oblige à rester dans l'instant présent, ça me vide la tête !

Arrivés au niveau du Serpent d'Océan, sculpture étrangement préhistorique, certains en font le tour ou cherchent à se glisser entre ses vertèbres. J'en profite pour aller sur la plage, vider mon kayak qui avait repris un peu d'eau pendant les manœuvres post-chavirage. Je ne maîtrise toujours pas le départ de la plage, alors j'enfile ma jupe sur le sable, histoire d'assurer le coup : évidemment, ça ne plaît pas aux puristes, ni au Nuka qui refuse de sortir sa dérive, sans doute coincée par du sable !
Depuis la dernière sortie au Pouliguen, j'ai appris à me méfier : un aller facile peut cacher un retour musclé ! Je ne suis donc pas prise au dépourvu quand Michel m'explique qu'il va falloir rentrer contre le courant, d'autant plus qu'il me conseille de rester au bord, pour profiter du contre... Mais quand je comprends que notre objectif, c'est la pêcherie au loin (non, pas une de celles de la baie ! Celle qui paraît toute petite, tout au bout là-bas !), et qu'il va falloir affronter les vagues, de travers, quasiment tout du long, sans compter qu'avec la fatigue, je commence à avoir peur de chavirer à nouveau... Là, j'ai un (tout petit, furtif, mais intense) moment de découragement !
Bon, de toutes façons je n'ai pas le choix, alors je suis les indications du leader : viser la prochaine bouée jaune, puis la suivante, et progresser ainsi pas à pas, sans se faire une montagne du chemin à parcourir... Quant aux vagues, les prendre le plus possible de face, et pagayer si j'ai peur. Bien, chef ! Je ne réfléchis plus, et ça va déjà beaucoup mieux : je pagaie, je pagaie, je pagaie.
En fin de compte, je ne vois plus les autres : où sont-ils passés ? Je me retourne : ils sont bien là, mais derrière moi (cherchez l'erreur !). Bah ! Ils ont l'air d'aller bien, pas la peine de les attendre, ils me rattraperont bien ! De toutes façons, je ne peux pas faire de pause, il y a trop de houle ! Je reprends donc mon sempiternel combat : attaquer cette vague, puis la suivante, le plus frontalement possible (à ce stade, je n'aurais plus guère l'énergie de remonter sur mon kayak si je tombais à l'eau !). J'arrive enfin à la pêcherie : youpi ! Mais non, ce n'est pas encore fini ! Il faut encore la contourner, à cause des rochers, et passer la première plage... Oh! Non ! Encore tout ça !
Où est-ce que je trouve l'énergie de pagayer encore ? Je ne sais pas, c'est là que je m'aperçois que j'ai un peu gagné en endurance... J'arrive enfin, complètement vidée ! Je me dépêche de mettre mon kayak à l'abri, pour aller plonger et... me détendre dans l'eau chaude ! Ce bain de mer là, je l'ai bien mérité !
J'aurais bien fait quelques esquimautages avec le Nuka, mais là, je n'ai plus de jus ! Alors je regarde Françoise et Anny, qui ont esquimauté dans les vagues à plusieurs reprises, terminer en beauté...

En rentrant chez moi, j'ai du soleil plein les yeux, de l'eau plein les oreilles... et mon lit se met à tanguer ! Cette fois-ci, pas besoin de pagayer, je me laisse aller... Bercée par les sensations de cette splendide journée d'été, je m'endors, plouf !
C'est là que Bertignac revient me susurrer à l'oreille :
J'suis pas si fort que tu crois,
Pas si fort que ça...


Avec, par ordre d'apparition au club :
Roger, Christian, Cathy, Michel, Franck, Mélanie, Gérard, Françoise, Viviane, Pierre-Dominique et Anny.

 Mélanie


quelques photos dans les vagues de St-Brévin

dimanche 12 août 2012

Le Pouliguen


Samedi 11 août 2012
Le Pouliguen
Baie du Scall le port

BM 11h27 PM 18h56 coeff 32
Vents SO 2 b puis O 4 b

Mélanie, Anny, Pierre-Dominique, Michel, Gérard, Roger,
Philippe, Hervé, Franck, Christian, Mathieu

C’est une belle journée d’Août, il y aura encore beaucoup de monde sur la côte, mais nous avons déjà fait plusieurs sorties à Villès, nous choisissons un départ à la baie du Scall au Pouliguen, le niveau d’eau sera suffisant, et le parking est toujours facile même en pleine saison. Mélanie est très heureuse du choix, mais le Nuka, pour une fois,  restera au garage, l’Elisa en polyéthylène est plus adaptée à ce type de sorties en rase cailloux.
Une fois embarqués, nous choisissons de naviguer vers Le Pouliguen, nous savons que nous aurons le vent de face au retour, mais ce coin de côte est beaucoup plus joli pour le rase cailloux. C’est une découverte du kayak de mer pour Mathieu, il prend petit à petit ses repères. La navigation est facile, très peu de vent et pratiquement pas de houle. Il faut cependant apprendre à diriger son embarcation pour bien profiter de ce coin de côte.
Mélanie exécute un très beau surf entre deux rochers, pas de chocs ni sur la pagaie traditionnelle ni sur le bateau ! Roger s’égare un moment, et il s’échoue ! le reste du groupe l’attend en souriant de sa mésaventure. Il est très rare de ne pas laisser un peu de Gelcoat sur les rochers dans ce type de sorties, il est souhaitable de ne pas y venir avec un bateau fragile !
Nous arrivons ainsi sans voir le temps passer jusqu’à la pointe de Penchateau, puis nous continuons jusqu’au port du Pouliguen, Nous admirons l’habileté de 2 voiliers de course qui rentrent à la voile contre le courant de la marée descendante. Puis nous entrons à notre tour dans le port.
L’après midi se termine, le trafic maritime s’intensifie, nous quittons le port pour entamer le bord du retour. Cette sortie parait facile à Mélanie et Mathieu, Nous sommes à l’abri du vent jusqu’à la pointe de Penchateau, ensuite nous l’aurons face à nous et comme l’a prévu la météo, il a bien forci !
La mer n’a pas levé, mais le retour sera bien physique, nous nous y attendions.
Il reste cependant encore de l’énergie pour les esquimautages du retour
Nous récupérons avec les traditionnels petits biscuits et les prunes que Roger a cueilli sur son terrain.
Christian



dimanche 5 août 2012

Houat depuis Kerners


Samedi 4 août 2012
Kerners Houat
Port-Navalo   coef 98   
PM 7H15     BM 13H25      PM 19H25
la météo annonce 15-16 nds suroît
Marie-Laure, Philippe, Hervé, Roger, Christian
Thierry, désolé, décline au dernier moment



La remorque est chargée le vendredi soir pour ne pas se lever trop tôt le samedi.
Départ de Saint Nazaire à 7h50, nous rejoignons Hervé et Roger à Herbignac, puis route vers la cale du Bilouri à l’anse de Kerners dans le Golfe du Morbihan.
Nous sommes sur l’eau à 10h, un quart d’heure de retard sur le timing.
Nous sortons du golfe en suivant le continent, portés par les courants de la descendante. Nous atteignons les Moutons où les courants s’accélèrent puis nous sortons côté de Port-Navalo, nous avons 5 minutes d'avance sur l'horaire prévu.
Nous évitons Méaban en mettant un cap plus à l’est, 170°. C’est sur ce cap que nous trouvons le courant le plus rapide. Nous sommes dans la configuration vent contre courant ce qui lève de belles vagues parfois proches du mètre. Nous sommes biens secoués, il faut donner beaucoup d’énergie. Nous nous rassurons en sachant que doublé Méaban, les conditions de mer seront différentes. Nous avons gardé notre avance au premier point de contrôle. Nous ne faiblissons pas pour autant, le vent de face nous incite à pagayer avec une bonne cadence. Le ciel se grise à tribord, nous nous attendons à une averse, elle passe derrière nous.
Houat se découvre de plus en plus net devant nous puis disparaît totalement derrière un rideau gris. Le ciel s’éclaircit à nouveau mais le vent est plus fort à mesure que nous approchons de l’île. Marie-Laure a presque consommé toute son énergie, la dernière heure est difficile.
12h55, Nous atteignons enfin En-Tal, heureux mais fatigués. Notre avance sur les prévisions est maintenant de 15 minutes. Nous avons parcouru 12 nautique à une moyenne d’environ 4 nœuds.
Nous ne passons pas côté sud de L’île, nous nous dirigons vers le Port St-Gildas pour pique-niquer à l’abri et récupérer avant le retour. Nous débarquons sous le soleil, une fois enfilés les vêtements secs, nous étalons les tenues de kayak sur les pierres pour qu’elles sèchent.
Le pique-nique se fait sous la pluie, et les vêtements seront plutôt rincés que séchés.
Le repas suivi d’une courte pose est réparateur, nous réenfilons les vêtements mouillés et nous réembarquons pour longer la côte Nord et atteindre la pointe Nord-Ouest. Le soleil est revenu la navigation est tranquille pour nous remettre en condition.
15h30, c’est le départ vers le continent. Nous naviguons un peu vers Men er Brog dans les remous du passage de Béniguet, puis cap 340° au compas pendant une heure pour aller chercher le courant favorable qui entre au-delà de la chaussée de Béniguet. Nous apercevons très longtemps sur bâbord le phare de la Teignouse.
La mer est plus calme qu’à l’aller, et le vent et le courant sont avec nous. Le retour sera moins physique.
Il y a quelques surfs à prendre, nous en profitons raisonnablement pour nous économiser.
Nous ferons un peu plus de poses qu’à l’aller pour s’assurer que tout le monde se porte bien. Roger a une petite alerte sur une jambe, une cadence légèrement plus lente le temps de l’inquiétude et tout rentre dans l’ordre.
Nous trouvons sans surprise une mer plus formée à partir de Méaban, et bien sûr des surfs bien sympas. Philippe prend une route plus à l’est afin de comparer l’effet du courant normalement plus rapide sur cette route le résultat n’est pas au rendez-vous, nous arrivons à Port Navalo un peu avant lui.
Un groupe de Scooter des mers s’amuse sur les vagues de l’entrée du Golfe, vont-il nous voir ? Nous apprécions l’attitude du responsable qui rassemble son groupe et les engins passent au ralenti quand nos routes se croisent. C’est dans une mer blanche et toute hachée que nous franchissons l’entrée. Puis les courants du golfe nous aspirent rapidement jusqu’aux moutons que nous laissons bien à bâbord. Nous sommes ensuite rapidement amenés à notre lieu de débarquement en restant bien dans les bonnes zones porteuses tout en surveillent le trafic des nombreux bateaux de touristes qui sillonnent le Golfe

Malgré la fatigue, quelques esquimautages à l’arrivée. Hélas, les lunettes de Christian resteront au fond. Il a bien pensé à assurer la casquette et à vérifier l’arrimage de tout l’appareillage sur le pont, mais pas aux lunettes !

Un magnifique Arc en ciel accompagne notre débarquement.

Nous avons parcouru 51 km soit 27,5 nautiques en 6h30 Sur une navigation préparée par Philippe
Christian