dimanche 24 juillet 2011

L'estuaire

sortie du 23.07.2011
PM:9h51 coef:44 BM:17h23

Marie-Laure, Viviane, Philbi,
Gérard, Rodger, Xtian, Yannick, Jean-Luc, Hervé.

C’est déjà la reprise pour certains mais la nonchalance et la crainte de la circulation estivale nous font pencher pour un départ de la base nautique de Villès. Le vent sur le plan d’eau est bien sensible, le drapeau flotte en haut du mat de la base. Nous embarquons et mettons le cap sur la cardinale Sud devant le phare de Villès, puis traversons groupés en direction de la bouée tribord chenal n°13, ensuite nous mettons le cap sur Le Pointeau. Le vent vient de tribord le courant de bâbord mais un relèvement nous indique que nous nous faisons sortir ce qui n’est pas grave puisque pour compenser il suffit de se mettre vagues arrières et de prendre les surfs qui nous mèneront en bac jusqu’au Pointeau. Les kyte-surfeurs sont nombreux de ce côté ci. Nous remontons la plage de Saint-Brévin Les Pins en direction du pont jusqu’au Nez de Chien et faisons un arrêt technique au mouillage situé à l’ancien embarcadère du bac que les moins de vingt ans, comme le dit la chanson, ne peuvent pas connaître. Ah nostalgie !! Enfin vu le trafic actuel, je n’ose pas imaginer les files d’attente. De là nous repartons pour traverser l’estuaire non pas comme d’habitude au pied du pont, mais en direction de la latérale tribord Mindin N°19 puis nous traversons groupés vers la latérale bâbord Chantier N°22 . Nous pouvons alors attaquer la dernière partie en direction de Villès face au vent. Nous longeons les chantiers et la petite rade jusqu’au vieux môle, premier ouvrage portuaire de Saint-Nazaire datant de 1835. Nous passons ensuite près du tout nouveau centre de formation de la SNSM (en face du môle) et remontons le long de la jetée Est. Dès que nous quittons son abri le vent nous saisit arrachant une casquette par ci et obligeant surtout à souquer ferme sur les avirons comme dirait un capitaine cher à Tintin, nous sommes bien à Saint-Nazaire. Le tronçon depuis la jetée Ouest jusqu’à Villès est le plus physique et le groupe s’étire un petit peu. A l’arrivée certains s’exercent aux traditionnels esquimautages et non pas à l’esquimautage traditionnel car nous n’avons pas de puristes aujourd’hui. La motivation et l’émulation depuis le mois de Février dernier permet de faire monter le taux de réussite mais de constater aussi que ce n’est pas un acquis et qu’il faut régulièrement s’entraîner sous peine de voir disparaître ce petit quelque chose qui fait que l’on remonte….ou pas !! Nous débarquons enfin pour nous mettre au sec, on à beau être au mois de Juillet on est loin de la canicule.
Ervay


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